Il n’est un secret pour personne que le gouvernement mauritanien est en train de tout faire pour effacer de son agenda politique et institutionnel le combat que nous menons depuis des décennies pour que les responsables du crime de génocide perpétré contre la communauté africaine mauritanienne soient traduits devant un Tribunal Pénal International ou devant les juridictions régionales compétentes.
L’actuel régime, dans la continuité du système de domination et d’oppression de la composante africaine, poursuit son œuvre pour que les crimes commis durant les années 1986 à 1991 ne puissent pas trouver une solution juste et équitable.
Depuis quelques mois, devant la pression et l’ultimatum des Nations Unies, le président mauritanien est en train de mener des négociations secrètes avec des associations de victimes, afin de trouver une solution financière à l’amiable.
Devant l’enlisement de l’Etat Mauritanien, de ses institutions, de son économie et de la misère sociale, le président mauritanien tente par tous les moyens démagogiques de brader notre cause.
Il n’est pas question de monnayer la mort, la souffrance, l’humiliation et les déportations des populations noires.
Nous rappelons que la véritable solution passe par le jugement des coupables, des tortionnaires et des criminels qui ont agi au nom des institutions de l’Etat mauritanien.
C’est par la justice, la vérité, la réparation et le devoir de mémoire que ce problème doit trouver des réponses. Pour ce faire, une volonté politique sincère doit engager une concertation nationale impliquant toutes les parties concernées.
L’agenda de l’actuel président mauritanien est bousculé par les pressions et les rappels à l’ordre des organisations internationales des Droits de l’Homme et le blocage des représentations de l’Etat mauritanien dans le système des Nations Unies.
Pour le respect de la mémoire de nos victimes, de nos martyrs et de leurs héritiers et de la dignité de notre peuple, nous ne pouvons cautionner ces tentatives de diversion, de dispersion et de division.
Nous continuerons à refuser toute compromission sur cette cause qui ne peut faire l’objet d’aucun marchandage.
Nous n’avons pas vocation à venir au secours d’un système qui a franchi toutes les barrières, en faisant preuve d’inhumanité et de barbarie dans sa logique d’extermination de notre peuple.
SY Hamdou Rabby,
Philosophe, militant des Droits de l’Homme
L’actuel régime, dans la continuité du système de domination et d’oppression de la composante africaine, poursuit son œuvre pour que les crimes commis durant les années 1986 à 1991 ne puissent pas trouver une solution juste et équitable.
Depuis quelques mois, devant la pression et l’ultimatum des Nations Unies, le président mauritanien est en train de mener des négociations secrètes avec des associations de victimes, afin de trouver une solution financière à l’amiable.
Devant l’enlisement de l’Etat Mauritanien, de ses institutions, de son économie et de la misère sociale, le président mauritanien tente par tous les moyens démagogiques de brader notre cause.
Il n’est pas question de monnayer la mort, la souffrance, l’humiliation et les déportations des populations noires.
Nous rappelons que la véritable solution passe par le jugement des coupables, des tortionnaires et des criminels qui ont agi au nom des institutions de l’Etat mauritanien.
C’est par la justice, la vérité, la réparation et le devoir de mémoire que ce problème doit trouver des réponses. Pour ce faire, une volonté politique sincère doit engager une concertation nationale impliquant toutes les parties concernées.
L’agenda de l’actuel président mauritanien est bousculé par les pressions et les rappels à l’ordre des organisations internationales des Droits de l’Homme et le blocage des représentations de l’Etat mauritanien dans le système des Nations Unies.
Pour le respect de la mémoire de nos victimes, de nos martyrs et de leurs héritiers et de la dignité de notre peuple, nous ne pouvons cautionner ces tentatives de diversion, de dispersion et de division.
Nous continuerons à refuser toute compromission sur cette cause qui ne peut faire l’objet d’aucun marchandage.
Nous n’avons pas vocation à venir au secours d’un système qui a franchi toutes les barrières, en faisant preuve d’inhumanité et de barbarie dans sa logique d’extermination de notre peuple.
SY Hamdou Rabby,
Philosophe, militant des Droits de l’Homme